Notre expérience négative

Pour situer l’histoire, nous somme dans la deuxième année de l’épidémie du covid 19 et Sylvie et moi avion décidé de rejoindre la Bulgarie en voiture.

Nous venions d’acheter un drone DJI (6 mois plus tôt). Et avions surtout l’intention de faire de superbes films vidéos sur les différents paysages sur notre route. Nous devions traverser plusieurs pays, l’Allemagne l’Autriche la Slovénie la Croatie le Monténégro le Kosovo, la Serbie et enfin la Bulgarie. J’avais comme à chaque fois repéré les endroits intéressants. En Allemagne nous devions visiter le château de Neuschwanstein.

Si le nom ne vous dit rien c’est le château du roi fou. Mais il est surtout connu parce que Disney s’en est servi pour dessiner son château de Cendrillon. (Vous trouverez mon article et des photos ici)

Nous arrivons donc en Bavière au pied du château et nous rendons compte que c’est inondé de touristes. Tout le monde porte des masques et ceci avec énormément de promiscuité. Silvia me conseille de ne pas m’arrêter au pied du château pour envoyer le drone mais d’aller un peu plus loin à l’écart nous trouver un endroit plus calme.

A 800 mettre de celui-ci, elle me suggère de bifurquer dans une rue résidentielle au calme. Personne dans la rue, nous nous arrêtons et sortons le drone afin de l’envoyer filmer le château. Celui-ci décolle, quand soudainement, un excité sort de sa maison en nous criant dessus en allemand. Sylvia et moi nous ne comprenons strictement rien dans cette langue. En moins de 1 minute nous nous retrouvons encerclé par une dizaine de personnes qui sortent de chez eux et qui s’énervent tous les uns plus que les autres.

Nous nous serions crus dans le film de Spielberg « la liste de Schindler » . Franchement nous sommes en couple, n’avons jamais fait de mal à personne mais là, c’était vraiment effrayant. Car il vous crie dessus dans cette langue gutturale et même si on essaie de dialoguer en anglais pas un pour nous répondre. Quand je fais revenir le drone et que je fais atterrir celui-ci. Le plus grand et le plus agressif l’arrache des mains de Sylvia. Il veut le détruire. Quand enfin il se décide à nous parler en anglais et même s’il reste agressif, le dialogue s’installe.

Nous comprenons surtout qu’il s’agit d’un ancien policier et que les gens ne veulent pas qu’un drone survole leurs maisons.

Entre-temps un autre excité a appelé la police et nous empêche de partir. Nous restons bloqués au centre de l’attroupement et n’étions pas du tout à notre aise. Avec le temps la pression diminue, mais nous sommes bien obligés d’attendre la police. Au bout d’une heure, l’excité est d’accord de nous rendre notre drone mais veut détruire la carte mémoire sur laquelle se trouve notre film. J’ai bien évidemment envie d’être très méchant mais je ne sais rien faire.

La police arrive enfin et confirme que nous devons détruire la carte avant de récupérer notre drone et de pouvoir repartir. Je suis furieux mais en position de faiblesse. Tout fini par rentrer dans l’ordre si ce n’est que nous perdons une carte mémoire qu’ils ont détruit avec un ciseau. Depuis cette mésaventure, je n’ai plus jamais osé prendre le drone à l’étranger. Et je me suis bien juré de ne plus aller faire le touriste dans un pays d’anciens nazis.