La tour de Galata – galata kulesi – est située sur le continent européen au nord de la Corne d’Or, contrôlant la zone de Karaköy – qui s’appelait autrefois Galata – reliée au vieil Istanbul par le pont Karaköy / Galata.

Histoire de la tour de Galata

L’occupation de cette colline a commencé au moins au Ve siècle par les Byzantins. Au début, ce n’était qu’une petite ville, en dehors des ruines de Constantinople, qui constituait le grenier immédiat de la ville et ses pâturages et ses vaches – l’une des nombreuses théories sur l’origine de son nom viendra de de gala, qui signifie. « lait » en grec ancien.

Petit à petit, Galata devient une ville. Les Byzantins ont construit la première tour, souvent confondue avec l’actuelle tour de Galata. Cette ancienne tour porte donc le nom de la Grande Tour Megalos Pyrgos et est située en bas, à la pointe de la Corne d’Or.

Elle servait principalement d’ancre au câble flottant qui, attaché aux murailles de Constantinople, permettait de fermer les portes de la Corne d’Or (ce qui était très utile, il faut le dire, pour tenir les navires ennemis à distance). Malheureusement, cette tour d’origine a été détruite en 1204 lorsque les chevaliers de la quatrième croisade ont saccagé et saccagé Constantinople.  

Pour info

On peut encore voir une partie de la chaîne au Musée archéologique d’Istanbul et encore, plus tard, au Musée militaire dans le quartier de Harbiye ! Depuis peu, on peut en voir une partie dans la Tour de Galata, bonne nouvelle !

Quelques années plus tard, en 1267, alors que l’Empire byzantin était déjà décliné, il s’allie aux Génois à qui il donne l’opportunité d’installer une colonie génoise à Galata. En échange, les Génois tentent d’aider Byzance contre les nombreux ennemis qui veulent Constantinople (surtout les Latins et les Vénitiens). Petit à petit l’oiseau fait son nid… les Génois vont plus loin que la première croyance, en construisant un mur même au-delà de la limite qui leur est donnée (là où il y a Gênes, pas de plaisir !). Ils y construisirent en 1348 une tour qu’ils appelèrent Christ Tower – Christea Turris. C’est celui que nous visitons encore aujourd’hui à Istanbul !

Cent ans plus tard, en 1453, lorsque les Ottomans se sont déplacés pour assiéger Constantinople, les Génois ont permis que cela se produise … et les ont ainsi rassurés en tant que voisins et nouveaux arrivants. Ils signèrent un traité de soumission avec le sultan Mehmet II afin qu’ils puissent conserver leurs établissements commerciaux.

La chute d’un empire

Après la chute de Constantinople et pendant toute la période ottomane, la région est restée occupée par les Latins et d’autres minorités : Juifs, Arméniens, Grecs et étrangers occidentaux. Bien que les murs de Galata aient été démolis dans les années 1870 (des vestiges sont visibles ici et là), cette tour génoise a été préservée et restaurée avec quelques modifications au toit.

Il est utilisé individuellement comme astrologue, astrologue et astrologue. Depuis peu, le restaurant panoramique de la chaîne Beltur (nourriture non texturée), mais il est possible de monter tout en haut pour profiter de la vue. Depuis octobre 2020, la tour de Galata est devenue un musée national. Sortez de l’hôtel, place à la belle maquette de la ville !

Clairement, la tour de Galata fait partie des monuments incontournables d’Istanbul !