Tout au long de l’année, partout dans le monde, les conventions de tatouage rythment la culture tattoo. Organisées par des professionnels ou des passionnés, c’est l’occasion de retrouver dans un même endroit des artistes tatoueurs de tous horizons. Les conventions permettent également de casser les préjugés sur l’art du tatouage en le faisant connaître au plus grand nombre.
C’est comme un salon ou une foire expo. À travers des allées de stands, vous pouvez consulter les books, les prints, les flashs* des artistes, parler de votre projet en direct avec les tatoueurs, et vous faire tatouer si vous le souhaitez.
Une convention de tatouage, c’est l’opportunité de rencontrer un maximum de tatoueurs en un minimum de temps. Venus du monde entier, vous pouvez prendre rendez-vous avec des artistes tatoueurs renommés ! Une occasion unique donc de rencontrer des artistes internationaux. Tous les styles sont représentés (graphique, neo-trad, japonais…) ainsi que toutes les techniques (handpoke, tatouage traditionnel…).
Le mot vient du tahitien tatau, qui signifie marquer, dessiner ou frapper et dérive de l’expression
« Ta-atuas ». La racine du mot, ta signifie « dessin » et atua signifie « esprit, dieu ». Le docteur Berchon, (traducteur du deuxième voyage de Cook vers Tahiti en 1772), employa pour la première fois le mot tattoo ; le mot sera francisé en « tatouage » à la fin des années 1700.
Il était le plus souvent effectué avec de l’encre de Chine ou des encres à base de charbon ou de suif. De nos jours il s’agit plus d’encres contenant des pigments de synthèse. Il existe différentes couleurs d’encre et même une encre transparente qui ne réagit qu’à la lumière noire.
La profondeur de la piqûre varie de 1 à 4 mm en fonction des types de peau et des parties du corps, les zones les plus épaisses se situant dans le dos, les coudes et les genoux.
Pour les Maoris, le tatouage avait pour fonction de différencier les individus selon leur rang social.
Le tatouage est une pratique attestée en Eurasie depuis le Néolithique. « Ötzi », l’homme des glaces découvert gelé dans les Alpes italo-autrichiennes arbore des tatouages supposés thérapeutiques (petits traits parallèles le long des lombaires et sur les jambes). Les analyses au carbone 14 réalisées par la communauté scientifique estiment sa mort vers 3500 av. J.-C.
Le judaïsme (et l’ancien testament) interdit toute inscription entaillée et marquée à l’encre indélébile (Deutéronome 14.1, Lévitique chap. 19 verset 28 « Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. »). Au VIIe siècle, le pape Adrien bannit le tatouage, ainsi que toutes les marques corporelles d’inspiration païenne en ligne avec l’ancien testament. Le tatouage serait donc mal considéré dans la culture occidentale du fait de l’influence de la culture judéo-chrétienne. De plus, les Normands, qui ont envahi l’Europe du Nord au XIe siècle, méprisent le tatouage. L’ensemble de ces interdictions et considérations néfastes vis-à-vis du tatouage provoquent sa « disparition » durant de nombreux siècles en Occident du IXe au XVIIIe siècle.
Ce n’est qu’en 1770 que les Européens « redécouvrent » le tatouage, lors des explorations dans le Pacifique Sud avec le capitaine James Cook. Dans la culture européenne, les marins en particulier étaient notamment identifiés avec ces marques jusqu’après la Seconde Guerre mondiale.
Ces mêmes marins européens se tatouaient souvent un crucifix sur tout le dos afin de se prémunir de la flagellation en cas de punition, car c’était un crime que de défigurer une image pieuse.
Il vaut mieux préférer les choses intemporelles. N’oublie pas que ce motif restera à vie sur ta peau et que tes goûts ont encore le temps d’évoluer avec les années. Même si de nos jours beaucoup de gens sont tatoués, il ne faut pas voir le tattoo comme un phénomène de mode: évite les motifs trop “populaires” dans le but d’être in. Plutôt que de suivre les tendances.
Les tatoueurs réalisent des dessins dans leur style, sans demande particulière et tous les clients peuvent les adopter. La petite spécificité de ces motifs, c’est qu’ils ne sont réalisés qu’une seule fois sur une seule personne ! C’est le moyen d’avoir un tatouage unique et original, totalement imaginé par l’artiste.
Sachez-le d’entrée de jeu mais un tatouage ça coute cher ! Et c’est normal pour de nombreuses raisons. Par exemple le temps de travail, qui inclut les échanges en amont, la réalisation du dessin, la préparation du poste de tatouage, la séance et le suivi. Il ne se limite pas au temps où vous vous faîtes piquer. Par ailleurs vous acheter aussi de «l’art». Vous rémunérez donc aussi le talent de l’Artiste, ce qui peut d’ailleurs expliquer en partie les éventuels écarts de tarifs entre tatoueurs.
Comme pour toute méthode de photographie, plus vous prenez de photos, plus vous aurez d’espace pour expérimenter et plus vous aurez d’occasions d’obtenir la photo parfaite. Cela est particulièrement vrai pour la macrophotographie.
Je suis allé à une convention et j’ai suivi ma fille qui est tatouée et passionnée. Au départ j’étais sceptique car même si je suis un passionné de dessin, de graphisme, de peinture et cetera, je ne comprenais pas bien le pourquoi du tatouage. Il faut également dissocier le tatoueur et le tatouage bas de gamme que l’on rencontre parfois et qui donne une image négative. Par rapport à cela les tatoueurs que j’ai rencontrés dans cette convention sont de véritables artistes. Plus d’une fois j’étais admiratif de leur maîtrise en dessin. Ce qui me permet également de comprendre les prix élevés de certains tatouages.
N’oubliez pas toutes les heures d’apprentissage de l’artiste (et oui, on ne nait pas tatoueur. Cela s’apprend et le dessin aussi doit se maîtriser) Quel que soit le talent, il y a l’aspect technique à prendre en compte. Un vrai professionnel à des coûts élevés, de matériel, de publicité, assurances, de loyer, charges sociales et frais généraux.
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